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Leoš Janáček

1854 - 1928

Prenant la suite des pères fondateurs Smetana et Dvořák, Leoš Janáček est le compositeur qui fait basculer la musique tchèque dans la modernité. Curieux destin d’ailleurs que celui de ce fils et petit-fils d’instituteurs, menant une carrière bien tranquille dans sa bonne ville de Brno, jusqu’à ce que le triomphe de la reprise de son opéra Jenufa à Prague en 1916 ne le propulse presque malgré lui sur le devant de la scène… à soixante ans passés ! C’est le point de départ d’une incroyable décennie, marquée par la composition de quatre ouvrages lyriques décisifs pour l’évolution du genre au XXe siècle (Katja Kabanova, La Petite Renarde rusée, L’Affaire Makropoulos, De la maison des morts), sans oublier la si typée Sinfonietta, Taras Boulba, une grande ballade symphonique inspirée de Gogol ou ce grand cri de la nature qu’est la Messe glagolitique.
En musique de chambre aussi, les grandes pages de Janáček datent de ses années de maturité, avec notamment le touchant Conte pour violoncelle et piano (1910), la Sonate pour violon et piano (1922), et surtout les deux sublimes quatuors à cordes, le premier de 1923 inspiré par la Sonate à Kreutzer de Tolstoï, et le second de 1928, surnommé Lettres intimes en référence à la correspondance enflammée échangée par le compositeur avec Kamila Stösslova, femme mariée de près de quarante ans sa cadette et amour platonique du musicien. La musique si colorée de Janáček s’épanouit également dans des formations originales, faisant la part belle aux instruments à vent, tels Jeunesse (1924) pour sextuor à vents, et deux pages de 1925 à mi-chemin entre concerto et musique de chambre, le Concertino pour piano, deux violons, alto, clarinette, cor et basson, et le Capriccio pour la main gauche et sept instruments à vent.
Immédiatement reconnaissable, la musique de Janáček combine de façon inédite un matériel puisé parfois dans le folklore morave, une harmonie d’une rudesse parfois rauque et de brèves cellules mélodico-rythmiques d’une incroyable vitalité.

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