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Erich Wolfgang Korngold

1897 - 1957

Considéré dans sa tendre enfance comme le nouveau Mozart, adoubé par Mahler, Sibelius, Richard Strauss ou encore Puccini, Erich Wolfgang Korngold était promis à un bel avenir. Élevé en Autriche par un père critique musical qui a tout de suite identifié en lui un génie musical hors du commun, le jeune compositeur se forme avec Alexander Zemlinsky, sur les conseils de Mahler ; celui-ci, alors directeur de l’Opéra de Vienne, avait été subjugué à l’écoute des premières compositions que le jeune Erich, à l’âge de dix ans seulement, lui avait jouées. A seize ans, il compose deux premiers opéras en un acte, avant de faire un triomphe à Hambourg en 1920 avec Die tote Stadt (« La ville morte »), repris dans plus de quatre-vingt théâtres lyriques du monde entier. On y perçoit une synthèse entre la tradition de l’orchestre post-romantique mahlérien ou puccinien et un style tout à fait personnel caractérisé par une grande sensibilité harmonique et un foisonnement mélodique. Son opéra suivant, Das Wunder der Heliane (1927), ne reçoit pas le même succès, et décide Korngold à abandonner le répertoire lyrique pour se consacrer à la musique de chambre et à la musique de film. En 1932, il commence une collaboration avec le dramaturge Max Reinhardt pour une production berlinoise de Die Fledermaus (« La chauve-souris »). La montée du nazisme le pousse à suivre ce dernier à Hollywood, où il compose au cours des années 1930-1940 de nombreuses bandes originales pour la firme Warner Bros. qui lui valent plusieurs Oscars (Anthony Adverse, 1936 ; Les Aventures de Robin des Bois, 1938 ; La Vie privée d’Élisabeth d’Angleterre, 1939). Malheureusement, ce succès américain participe à réduire Korngold à un pur compositeur de musiques de film, réputation qui complique son retour en Autriche en 1949. Il prépare pour l’occasion des partitions de musique dite « sérieuse », dont la Symphonie en fa dièse, qui ne sont pas accueillies comme il l’espérait. Alors que le régime nazi l’avait catégorisé comme musicien juif et « dégénéré », ce sont les élites musicales qui se détournent de sa musique au profit du courant atonal. En effet, les goûts ont changé et le public viennois n’apprécie pas les touches cinématographiques qu’on peut entendre dans le Concerto pour violon (1945), dédié à Alma Mahler et créé par Jascha Heifetz en 1947. Il retourne aux États-Unis en 1951 pour y créer sa comédie musicale Die stumme Serenade (« La sérénade silencieuse »), portée à la scène en Europe en 1954. C’est aussi sur le vieux continent qu’il fait enregistrer en 1955 sa dernière œuvre, composée pour le film Magic Fire sur la vie de Wagner.

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