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7 août 2020

19ème Août Musical de Deauville - vendredi 07 août 2020
Salle Elie de Brignac-Arqana -

Les interprètes : Philippe Hattat, Théo Fouchenneret, Trio Xenakis

WOLFGANG AMADEUS MOZART

Sonate pour deux pianos K. 448

« La demoiselle est un épouvantail, mais elle joue à ravir ! » Ce commentaire extrait de la correspondance de Wolfgang Amadeus Mozart et faisant allusion à son élève Josepha Aurnhammer n’est pas anodin. À en croire certains musicologues, il expliquerait pourquoi le compositeur a élaboré une sonate pour deux pianos et évité la promiscuité du quatre mains… Mais cette phrase montre plus sûrement que la jeune femme détenait un talent pianistique rare, qui méritait d’être mis en valeur dans une œuvre de premier plan. Composée en 1781 pour briller en compagnie de son élève, la Sonate pour deux pianos K. 488 comporte dans ses mouvements extrêmes un lot impressionnant de traits virtuoses également répartis aux deux instruments. Le style galant s’exprime merveilleusement dans ces échanges de phrases clairement articulées, et ce plus particulièrement dans l’Andante central. Ses ornements amoureusement dessinés feraient presque douter des sentiments de Mozart à l’égard de son élève !

 

JANNIS XENAKIS

Okho pour percussions

Serait-ce un geste anticolonialiste ? Il est tentant de l’interpréter ainsi : commandée pour les célébrations du bicentenaire de la Révolution française, la pièce Okho braque les projecteurs hors de l’Hexagone pour mettre en lumière l’Afrique, sollicitant trois djembés et un quatrième instrument du même continent (une « peau africaine de grande taille », indique la partition). Mais restons prudents : le compositeur Iannis Xenakis a toujours eu une attirance pour les percussions et notamment pour leur caractère strictement rythmique, laissant à l’arrière-plan les expérimentations de timbre chères à ses contemporains. Ayant découvert un peu plus tôt le djembé chez ses amis du trio Le Cercle, il est possible qu’il ait simplement saisi l’opportunité de leur écrire une pièce. Partant d’une pulsation claire, Okho gagne en complexité au gré de huit sections de plus en plus animées. Les musiciens utilisent tous les types d’émission sonore, tapant tantôt au centre, tantôt au bord des peaux, claquant, étouffant ou attaquant l’instrument avec les ongles. L’illusion d’improvisation collective devient une véritable transe à laquelle la peau de grande taille vient mettre un terme.

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