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2 août 2017

16ème Août musical de Deauville - mercredi 02 août 2017
Salle Elie de Brignac-Arqana -

Les interprètes : Quatuor Zaïde, Raphaël Sévère

WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)

Quintette pour clarinette et quatuor à cordes K. 581

S’il ne fut pas le premier à utiliser la clarinette, instrument encore récent au XVIIIe siècle, Mozart contribua à en enrichir de façon déterminante le répertoire : le trio Les Quilles (1786), le concerto pour clarinette (1791)
et le présent quintette. Mozart fut en revanche le premier à associer cet instrument à vent à un quatuor à cordes. Cette série de chefs-d’œuvre naît d’une double rencontre : celle de Mozart avec la franc-maçonnerie, fin 1784, qui appréciait particulièrement la clarinette, et avec Anton Stadler (1753-1812), clarinettiste virtuose et frère de loge de Mozart. Il compose donc à son intention ce quintette en 1789, parallèlement à son opéra Cosi fan tutte qui sollicite d’ailleurs généreusement l’instrument, confident idéal des tendres sentiments et des pensées mélancoliques. Le premier mouvement, Allegro,
s’écarte du plan classique à deux thèmes qui s’opposent et aligne trois idées
principales. La toute première est présentée d’entrée par six mesures de cordes qui préparent l’apparition de la clarinette. Elle déploie une mélodie simple et sereine, ascendante puis descendante en croches et doubles croches, aussitôt reprise par les deux violons. La deuxième idée se développe dans les cordes du premier violon, soutenu par les pizzicati du violoncelle, la clarinette s’en empare aussitôt en la modifiant. Après un long trille de la clarinette et des deux violons, le premier violon doublé par l’alto énonce la troisième idée que prolonge la clarinette. La barre de reprise impose un retour au point de départ avant d’entreprendre le développement, concentré sur le premier thème.
Le merveilleux Larghetto, inoubliable par sa mélodie pure et éperdue,
met en avant comme dans le concerto, le lyrisme infini comme l’ambitus, du
grave à l’aigu, de la clarinette, qui ici, joue les solistes. Après cette
ascension vers les sommets, le Menuet propose un retour sur terre avec
une mélodie au charme pastoral. Deux trios, l’un sans clarinette en mode
mineur, tourmenté, l’autre où brille la clarinette  en mode majeur et au fort parfum rustique, marquent de nets contrastes. Le quintette
s’achève brillamment par un Allegretto qui traite un thème, que la
clarinette partage avec les cordes (elle n’est plus soliste), en cinq
variations : la troisième est en mineur et la cinquième est adagio.
Enfin le thème revient et impose définitivement sa bonne humeur.

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