Sahy Ratia
Né à Madagascar, Sahy Ratia étudie le chant au CNSM de Paris, dont il sort diplômé en 2017, tout en intégrant le studio Opéra Fuoco dirigé par David Stern.
Durant les premières années de sa carrière, il est Nemorino (L’Elisir d’amore) à l’Opéra d’Avignon en mai 2019 avec un grand succès, avant de chanter son premier Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre de Saint-Gall.
Pendant la pandémie, il répète Nemorino au Théâtre des Champs-Élysées et enregistre le rôle de Georges Brown (La Dame blanche de Boieldieu) avec La Co[opéra]tive.
En 2020, il est sélectionné comme Révélation classique ténor de l’ADAMI (une très prestigieuse distinction française).
Durant la saison 2021-2022, il est Kornélis (La Princesse jaune de Saint-Saëns) et Haroun (Djamileh de Bizet) à Tours et Tourcoing, ainsi que Georges Brown avec La Co[opéra]tive en tournée en France. Il chante ensuite pour la première fois le Duc de Mantoue dans une version raccourcie de Rigoletto au Théâtre des Champs-Elysées, avant d’enregistrer Djamileh avec le Palazzetto Bru Zane.
La saison dernière, il a fait ses débuts au Staatsoper de Berlin dans le rôle de Marzio (Mitridate) sous la direction de Marc Minkowski, a chanté son premier Tonio (La Fille du Régiment) au Théâtre des Champs-Elysées avec Hervé Niquet, ainsi que le rôle d’Ali (Zémire et Azor de Grétry) à l’Opéra Comique et celui de Gilbert (Lucie de Lammermoor) au Festival d’Aix-en-Provence. Il a également été Sir Bruno Robertson (I Puritani) à Athènes.
Cette saison, il est à nouveau Marzio au Staatsoper de Berlin, chante Pedrillo (Die Entführung aus dem Serail) au Théâtre des Champs-Elysées avec le Concert de la Loge, Mercure (Orphée aux Enfers) à l’Elbphilharmonie de Hambourg sous la direction de Marc Minkowski, Ali à Tourcoing, ainsi que l’homme-poisson (Le Rossignol de Stravinsky) et le Reporter de Paris/Monsieur Lacouf (Les Mamelles de Tirésias) à l’Opéra de Nice. Il a connu un succès particulier en prenant au pied levé le rôle d’Orphée (Orphée et Eurydice) à l’Opéra de Toulon.
Parmi ses projets, citons la partie de ténor dans le Requiem de Mozart, d’abord avec le Cercle de l’Harmonie au Festival de Saint-Denis, puis avec le Concert de la Loge au Festival de Montpellier, Ruodi (Guillaume Tell) à l’Opéra de Lausanne, le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) au Théâtre des Champs-Elysées, et Séraphin (Giuditta de Lehar) à l’Opéra du Rhin.