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Joseph Haydn

1732 - 1809

Au service quasi-exclusif des princes Esterházy pendant près de trente ans, Joseph Haydn n’a pas manifesté dans sa vie personnelle le même désir d’indépendance que ses cadets Mozart ou Beethoven. Et pourtant la moindre page de Haydn respire la liberté, l’invention, l’humour, l’esprit… notamment par le contournement de règles qu’il aura lui-même contribué à façonner. La carrière de ce « compositeur normal », aussi modeste que convaincu de la valeur d’un travail honnêtement et consciencieusement accompli, aura cependant mis du temps à se dessiner. Au milieu du siècle des Lumières, l’ancien petit chanteur de la cathédrale de Vienne vit en effet d’expédients dans sa ville d’adoption, mais a la chance d’avoir pour voisin le poète Métastase, auteur de livrets d’opéras mis en musique par tout ce que l’Europe comptait de musiciens. Par son intermédiaire, il fait la connaissance de Nicola Porpora, maître de l’opera seria et ancien professeur de Farinelli, qui prend Haydn sous son aile. Les rencontres décisives se succèdent (le baron von Fürnberg, le comte von Morzin) lui permettant à la fois de se faire un nom dans l’aristocratie viennoise et de composer ses premières œuvres : quatuors à cordes bien sûr, genre encore à peine sorti de l’œuf, mais aussi symphonies, sonates, divertimenti.
En 1761, Haydn entre donc au service de la famille Esterházy, d’abord pour Paul II Anton puis surtout pour Nicolas Ier Joseph, dit le Magnifique, mélomane éclairé qui comprendra bien vite tout le profit qu’il peut tirer d’un maître de chapelle aussi brillant. Drôle de position d’ailleurs : même retiré à Eisenstadt puis au château d’Esterhaza, Haydn n’en rayonne pas moins sur toute l’Europe musicale grâce aux éditions (parfois pirates !) de ses œuvres à Vienne, Paris et Londres. Sans jamais quitter les environs de Vienne, il reçoit et honore également bon nombre de commandes, comme les Sept paroles du Christ sur la Croix pour l’église Santa Cueva de Cadix en Espagne, ou les Six symphonies parisiennes pour le Concert de la Loge Olympique.
Nouveau tournant en 1790 à la mort du prince Nicolas. Son fils Anton, beaucoup moins mélomane, licencie une grande partie des musiciens de l’orchestre et libère Haydn de ses obligations. Organisateur de concerts à Londres, le violoniste Salomon flaire le bon coup et réussit à convaincre notre musicien à prendre la route et la mer pour une tournée triomphale en Grande-Bretagne en 1791-1792. Un bien long voyage pour un homme de presque soixante ans, mais beaucoup d’honneurs à la clé, et surtout une première série de six symphonies dites « londoniennes », bientôt suivie d’une seconde série lors d’un deuxième voyage en 1794-1795. De retour à Vienne, Haydn livre ses derniers chefs-d’œuvre : la série des grandes messes des années 1796-1802, dernier reliquat de son service pour les Esterházy, les quatuors de l’opus 76, summum du genre, et enfin les deux oratorios de la Création et des Saisons. Très affaibli, il cesse pourtant de composer en 1803, laissant un quatuor en ré mineur inachevé.

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Joseph Haydn
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À (RÉ)ÉCOUTER

Joseph Haydn (1732 - 1809), Trio pour piano et cordes n° 39 en sol majeur, Hob. XV n° 25

Joseph Haydn (1732 - 1809), Trio pour piano et cordes n° 39 en sol majeur, Hob. XV n° 25 - FSP

Joseph Haydn (1732 - 1809), Trio pour piano et cordes n° 26 en ut mineur, Hob. XV n° 13

REPLAY
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