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César Franck

1822 - 1890

Le génie de César Franck a beau s’être réveillé sur le tard, cela n’a pas empêché le natif de Liège d’être l’une des figures les plus influentes de la vie musicale française dans la seconde moitié du XIXe siècle. Un mûrissement long certes, mais le jeune Franck avait fait dès ses premières années fait la preuve de dons musicaux exceptionnels. Poussé par son père, il impressionne au conservatoire de Liège, où il remporte, dès l’âge de douze ans, ses premiers prix de solfège et de piano. L’année suivante, la province belge devient trop étroite pour notre musicien, et c’est logiquement l’arrivée à Paris, phare de l’Europe et temple de la gloire. Toute la famille s’y installe, et César de suivre les cours de composition de Reicha, avant de bluffer Cherubini lors des prix de piano de 1838. Une nouvelle étoile est née, une carrière brillante de pianiste virtuose s’offre à lui, comme en témoignent ses premières compositions, pages brillantes et souvent superficielles bien dans le goût de leur époque (Grand caprice, Ballade, Eglogue…). De cette première période retenons quand même les quatre trios avec piano, encore un peu maladroits certes, mais où perce déjà le grand architecte que sera Franck. Liszt en avait d’ailleurs une bonne opinion. La vie de bateleur d’estrade qui semble se dessiner n’est pourtant pas du goût de Franck : en 1845, il rompt avec son père et préfère l’ombre de la tribune d’orgue à la lumière des salles de concerts. Les charges se succèdent : Notre-Dame-de-Lorette d’abord, Saint-Jean-Saint-François ensuite, puis enfin Sainte-Clotilde, dont il inaugure le grand instrument de Cavaillé-Coll en 1859, un orgue dont il restera le titulaire fidèle jusqu’à sa mort.
L’art de Franck grandit en ces années, où il se consacre principalement à l’enseignement, mais rien de majeur ne sort alors de sa plume. Il faudra le choc de la guerre de 1870 pour que le musicien puisse enfin s’affirmer. Devenu citoyen français, il obtient la classe d’orgue au conservatoire et fait partie des premiers membres de la toute nouvelle Société nationale de musique, chargée de promouvoir un art typiquement français face à l’omniprésence germanique.
L’heure des grands chefs-d’œuvre a sonné : c’est d’abord l’oratorio Rédemption, suivi de l’aérien poème symphonique Les Eolides, puis du grand Quintette avec piano, page sublime, poignante, dramatique. Les caractéristiques du style de Franck sont désormais affirmées : une architecture complexe et superbement maîtrisée dont émerge un thème cyclique portant l’œuvre sur ses épaules, et surtout une intensité de l’expression remarquable. La moisson se poursuit côté orchestre avec les poèmes symphoniques Le Chasseur maudit et Les Djinns, bientôt suivie par les deux grands triptyques pour piano : Prélude, choral et fugue en 1884 et Prélude, aria et final en 1887. Entre ces deux pages, Franck offre aussi à l’instrument bien plus qu’un concerto avec les étonnantes Variations symphoniques, et surtout une Sonate pour violon et piano dédiée à Eugène Ysaÿe, et très vite adoptée par tous les violonistes.
Si Psyché marque un recul, Franck livre encore trois œuvres marquantes, avec sa Symphonie en ré mineur, qui provoquera un regain d’intérêt pour le genre en France, un Quatuor à cordes qui suscitera lui aussi de nombreuses vocations, et enfin les trois Chorals pour orgue, sommet de sa production pour son instrument. En mai 1890, un accident de la circulation occasionne chez le musicien des blessures dont il ne se remettra jamais totalement, et c’est entouré par les siens qu’il s’éteint en novembre de la même année, au grand désespoir de plusieurs générations d’élèves (de d’Indy à Chausson en passant par Tournemire, Vierne, Pierné, Duparc, Castillon, Lekeu…) qu’il aura profondément influencés.

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César Franck
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